Je m'appelle télémaque Archdeacon et j'ai approximativement trois-milles ans. Je suis le fils de d'Ulysse et de peneloppe. Vous me trouverez très indépendant, charmeur, déterminé, rusé, courageux, aventureux, n'a pas froid aux yeux, protecteur, charismatique, agile, fort, déterminé, bien que certaines personnes me reprochent d'être arrogant, impulsif, rageur, haineux, impatient, joueur, possessif, méfiant de nature, intense, violent, rancunier. Mon ascendance divine, j'ai tendance à à ne pas réellement en parler. Je n'ai pas de pouvoir autre que ma force et mon agilité bien plus grande que celle des mortels, grâce à ma descendance, mais sans plus et j'avouerais que je suis assez mitigé envers les dieux. Je ne sais pas si je sus plus près d'eux que les humains, mais ils ont parfois tendance à m’exaspérer . Je suis arrivé ici il y a un mois et j'ai aussi une opinion bien tranchée sur les mortels : ils me rendent assez indifférent. C'est une race comme une autre et même s'il y en a qui ressortir du lot, ils n'ont rien de spécial. Je suis actuellement entraîneur de tire à l'arbalète, chasseur et entraîneur de tir avec les armes à feu. Sinon, on m'a dit que je ressemblais à Norman Reedus et en apparence, j'ai trente-cinq ans. Je fais partie demi-dieu.

il était un adepte de la moto et des sensations fortes ➝ Il a toujours été le mouton noir, le fils dont ses parents ont honte parce qu'il ne décroche pas d'aussi bonne note que son frère. Le contraste du frère parfait qu'il a eu à ses côtés pendant son enfance ➝ Ses parents sont morts dans une accident de voiture quand il avait dix-sept ans, ce qui à eut le don de le rendre encore plus instable ➝ il a toujours été incapable d'avoir une relation stable, il n'a jamais été longtemps avec une femme ➝ il aime les sports violents, est typiquement masculin et allait toujours chasser avec son père pendant son enfance. C'est la seule chose où son père était fière de lui parce qu'il ne manquait jamais sa cible ➝ Il sait se battre, c'est quelque chose qu'il a toujours posséder et c'est pour cette raison qu'il donne des cours de tirs à l'arbalète ou pour les armes à feu ➝ Quand ses parents sont morts, il a hérité d'une somme d'argent qu'il a rapidement dépenser. Il s'est drogué pendant un moment, mais était clean depuis quelques années ➝ Il était l'amant d'une femme dont il était en train de tomber amoureux, il a toujours eu le don de s'attacher aux mauvaises personnes. Elle lui colle à la peau. Son parfum. Son corps. Son sourire. ➝ Il aimait fumer la cigarette, c'est quelque chose dont il était incapable de se débarrasser

Elle le rendait fou avec ses mots, même si elle enivrait chaque partie de son corps, même si elle le guidait d'une folie, d'une attirance, d'un amour qui le consumait. Cette relation le consumait. Ce mariage dont il avait hérité grâce à Athéna. Cette union à même de le rendre fou au fil du temps. Ce soir, il rentrait après des jours de solitude. Circé ne cessait de lui chanter les louanges de son paternel, lui disant ô combien il était meilleur que lui dans tous les domaines et cela avait le don de le rendre particulièrement violent. Sa possessivité le faisait voir noir, quand elle lui parlait de leur passé, quand elle lui avouait des choses qu'elle ne pouvait même pas lui dire à lui. Des jours de silence, qui aurait dû lui faire du bien, mais dès qu'il mettait les pieds dans sa demeure, il sentait cette rage prendre possession de ses sens. Il était tombé sous le charme de la demoiselle. Il voulait qu'elle cesse de ressasser ses souvenirs, qu'elle lui appartienne complètement au lieu de parler de son père, de le comparer alors qu'ils n'avaient rien de commun. Télémaque n'était pas un héros. Il avait simplement des réflexes et une force plus développée que les humains, mais il n'avait pas de pouvoir, il n'avait rien de plus. Il en voulait à sa femme d'être incapable de se détacher de cet amour qu'elle ressentait pour Ulysse, à le rendre fou, à le pousser à bout, sans arrêt. Il dit irruption dans la demeure, laissant son regard choir sur sa belle, les traits fins, le corps frêle enrobé de robe qui lui allaient à ravir. Il l'aimait. Il y avait cette attirance, ce quelque chose de fort qui se passait entre eux, mais il n'aimait pas être comparé à son père, il n'aimait pas qu'elle puisse l'aimer encore. Il croisa son regard et il savait que rien n’était terminé, qu'il allait se lancer des pics trop acérés. Il était las. Las de son père. Las des sentiments de son épouse.

Il s'approcha d'elle, laissant son regard courir lentement le long de son visage. Cette rage ne le quittait pas et trop souvent il levait la main sur elle, il marquait son corps des affres des violences qu'elle faisait naître en lui. Télémaque lui en voulait de lui faire subir ça, de le comparer à son paternel qu'il avait cherché pendant des années, avec qui il avait combattu pour se faire exiler. C'était un léger goût amer qui lui restait en bouche, envers lui envers cet oracle. Qu'importe. Il ne voulait pas de ça entre eux. Il ne voulait pas de ça avec elle, mais il faut croire qu'elle prenait un plaisir malsain à le faire souffrir de la sorte, parce qu'il l'aimait, il le savait, mais était-ce la même chose pour elle? Il se posait trop souvent les questions. Était-il un simple moyen de retrouver des affres de son amour passé avec Ulysse. Il n'en savait rien et d'une certaine façon, il n'avait pas la moindre envie de le savoir. « Je n'en peux plus que tu me parles de lui. Il faut que cela cesse.» C'était le cas. Sa main bougea rapidement pour se poser contre son poignet afin de la faire se tourne pour qu'elle se retrouve en face de lui. Son ton était froid. Son visage était complètement fermé. Depuis quelques jours il avait du mal à contrôler ce qui le consumait. Ses doigts se serrèrent un peu autour du poignet de la jeune femme. Il savait qu'elle ne le ferait pas, parce qu'elle aimait trop parler d'Ulysse, parce qu'elle aimait trop le rendre fou. « C'est impossible Télémaque, mon amour pour lui est trop profond, c'est impossible que je l'efface de mes pensées, de mon esprit, de mon être.» Il aurait voulu que pour cette fois elle lui dise ce qu'il voulait entendre, mais ça ne semblait pas être le cas. Déjà que la situation était tendue, elle en ajoutait un peu plus. C'est son corps qui vibrait d'une rage. Qui vibrait de cette colère qu'il ressentait depuis des années, depuis de siècles, mais elle semblait plus lourde ce soir, plus oppressante. Cette rage qui coulait dans ses veines, à même de faire vibrer sa peau. Elle parlait et il lui semblait que les mots qu'elle soufflait n'étaient qu'un bruit incessant qui augmentait cette colère en lui, parce qu'elle parlait d'Ulysse, parce qu'elle lui tenait tête.

Ses doigts se faisaient plus fort autour de son poignet, à même de marquer sa peau opaline de leur passage et il se détacha d'elle, empreint d'une colère sourde, folle. Plus le temps filait, plus il se sentait inapte à contrôler les élans de colère qui le prenait. Il ne voulait plus entendre parler de son père. Il ne voulait plus entendre ce nom sortir de cette bouche qu'il embrassait trop souvent, entre quelques élans de colère alors qu'il ne pouvait simplement retenir cette passion qu'il ressentait pour elle. Ce soir, c'était trop. Cette fois était la fois de trop. Ses yeux observèrent autour de lui pendant un moment avant d'attraper un coupe-papier rapidement entre sa main. Il s'approcha de la jeune femme pour lui enfoncer directement l'arme au creux du ventre, sentant le sang gicler contre sa main, voyant cette marre rouge se former sous le tissu pâle de sa robe. Elle l'avait rendu fou et maintenant il faisait quelque chose qu'il allait surement regretter. La lame s'enfonçait dans son ventre, brisant le voile de sa peau. Il lui asséna un autre coup. Un autre. Vidant cette haine qu'il ressentait pour elle dans ce meurtre. Le souffle de sa belle se coupa, elle criait, elle était incapable de comprendre ce qui était en train de se passer et Télémaque poussa doucement le corps de la jeune femme contre le mur, plongeant son regard dans celui de Circé. Sa main libre l'empêchait simplement de bouger. Elle ne pouvait rien faire autre que de se vider de son sang. Il vint poser un baiser contre ses lèvres avant de souffler doucement. « Tu vas pouvoir retrouver ton tendre amour.» Il parlait bien sûr d'Ulysse. Il lâcha le corps de son épouse, qui était en train de suffoquer, de mourir et elle s'échoua contre le sol. Lui. Il observait la scène, terriblement calme, mais la peur prenait lentement possession de son corps. Qu'est-ce qu'il venait de faire?

Quand il ouvrit les yeux, il n'avait pas la moindre idée de l'endroit où il se trouvait. C'était un terrain inconnu. Un endroit qui ne lui disait rien. Sa main passa rapidement contre son visage, se percutant contre une barbe de quelques jours. Il ne se souvenait pas avoir omis de tailler sa barbe. Il lâcha un râle avant de se lever du lit et poser ses pieds contre le sol froid. Ce n'était pas son lit. Télémaque finit par se lever et c'est en voyant son regard dans la glace que le souffle lui manqua. Ce n'était pas son visage. Ce n'était pas lui. Il observa ses mains pendant un moment avant de jeter un regard dehors, à cette ville qu'il put facilement reconnaître en un coup d'oeil. New York. Qu'est-ce qu'il faisait ici? Il n'en avait pas la moindre idée. Des questions passaient rapidement dans son esprit. Il ressentait encore ce vide. Ce vide qu'il avait lui-même causé en tuant la femme qu'il aimait. Le demi-dieu avait tenté de l'oublier en se perdant dans les plaisirs de la chair, mais elle lui restait en tête. Elle et sa façon particulière de le rendre fou. Il fit le tour de l'endroit avant que son regard ne se pose sur une image. Sur une femme. Une femme qui fit monter rapidement des souvenirs et des sensations en lui. L'amour. L'envie. Le désir. Cette passion trop forte qu'il aimait ressentir. Il se souvint du goût de sa peau, de l'intensité de leur moment et il ne pouvait contrôler l'allure des battements de son coeur. Il ne pouvait contrôler cette sensation qui lui tordait le ventre, qui l'enivrait de façon tellement agréable. Cela faisait trop longtemps qu'il ne s'était pas senti de la sorte. Il avait ce besoin de voir cette femme, de goûter à ses lèvres qu'il n'avait goûtées que dans ses souvenirs, parce que ce n'était pas lui qui avait eu le plaisir d'être avec elle. Télémaque voulait consumer cet amour, le comprendre, le vivre. Il ne pouvait pas passer à côté de cela. Hors de question et il était loin de se douter que cette femme n'était nulle autre que sa douce, que son amour, que sa belle. Circé.