Je m'appelle Faith, j'ai vingt deux ans et je suis né le treize octobre. Vous me trouverez très intelligente, réfléchit, sensible, observatrice, audacieuse, charmeuse, fascinante, gracieuse et directe, bien que certaines personnes me reprochent d'être manipulatrice, hautaine, arrogante, superficielle, égocentrique, méprisante, irritante, impulsive, susceptible et insouciante. Dieu, et le surpernaturel en général, je n'y crois pas, ce ne sont que des balivernes. Je suis actuellement aucune étude et ne travaille pas, je n'en ai pas besoins. Sinon, on m'a dit que je ressemblais à Jennifer Lawrence. Je fais partie des mortels.

PRÉNOM &/OU PSEUDO : alors, je m'appelle Andréanne, mais je préfère Andréa, je trouve ça plus jolie. sinon il est possible de me connaître sous le pseudo de CANDIDS, sur bazzart. ÂGE : je viens tout juste d'avoir seize ans. PAYS : la douce France. NUMÉRO DE CARTE BLEU : je le donne contre des bisous MOT DE PASSE DU RÉGLEMENT : qui invenit amicum invenit thesaurum. AVIS SUR LE FORUM : il est tout beau, mygod .

Les yeux légèrement ouvert, la jeune fille avait toujours ressentit cette impression, celle d'être plongée dans le noir constamment. Assise sur une chaise, elle savait pourtant où elle se situait dans l'espace de la pièce, ayant apprit à se servir plus finement de son ouïe et des sensations que son corps pouvait ressentir. Sentant la chaleur de l'été sur son visage, elle avait rapidement devinée que sa mère l'avait emmenée dans le salon, face à leur immense baie vitrée qui, d'après sa mère, donnait une vue incroyable, surplombant tous le quartier. Rosy, sa soeur, lui avait longuement racontée chaque détails, Brooklyn semblait être le quartier le plus riche de New York, offrant à ses habitants une vie des plus luxueuse. La blonde n'allait pas s'en plaindre, au contraire, elle pouvait en profiter pleinement. Elle avait su, très jeune déjà, tirer profit de son handicape. Le simple fait de mentionner ce dernier lui permettait de se voir offrir tout ce qu'elle souhaitait sur un plateau d'argent. Ses parents ne pouvaient pas refuser la moindre de ses demandes. Grimaçant légèrement, elle laisse à sa mère le soin de lui coiffer ses longs cheveux blonds. « Tu es magnifique ma chérie. » Restant de marbre, Faith prononce seulement « Il paraît. » Tandis que sa mère grimace en la voyant se lever. Attrapant la main de sa fille, elle l’accompagne jusqu’à sa salle de bain. Pour la jeune femme, avoir grandit ici était un avantage, même les yeux plongés dans l’obscurité constante, elle commençait à visualiser l’endroit dans son esprit. Cependant, et cela était toujours le problème, elle ne pouvait pas être autonome. Elle détestait ça, quelque part, d’être toujours suivit et d’avoir besoins d’une autre personne à ses côtés pour faire des activités quotidienne. Cherchant du bout des doigts une boîte sur le bord de son lavabo, elle a besoins de quelques secondes pour l’attraper et la tendre devant elle, pour que sa mère la prenne. « Tu sais que ce n’est pas bon pour toi Faith, pourquoi t’obstines tu à en mettre ? » La jeune femme restant immobile, clignant des yeux légèrement, grimace légèrement. « Au point où en sont mes yeux, je pense que je peux me le permettre. » Ne répondant pas à sa fille, sa mère s’exécute, sachant pertinemment que son enfant aura toujours le dernier mot. Faith avait toujours eu cette obsession, de faire croire d’apparence que ses yeux étaient magnifique, d’une couleur bleu. Elle n’avait aucune idée de qu’elle nuance était cette couleur, mais sa sœur, Rosy, lui avait dit une fois que les yeux de cette couleur étaient magnifique. Soit, elle se fichait totalement de sa santé, après tout, ça ne pouvait pas être pire que sa situation actuelle.

Cela faisait maintenant plusieurs minutes que la blonde était assise sur le luxueux canapé du salon, attendant patiemment que sa mère arrive. La journée avait été programmée depuis quelques jours, tout devait être parfait. Pianotant ses doigts sur le cuir, elle continuait d’attendre, trouvant le temps long. De son autre main, elle continuait de caresser activement Ziggy, sa chienne. Elle ne pouvait pas faire un pas sans son aide, cela faisait quelques années maintenant qu’elle ne la quittait plus. Elle n’avait aucune idée de l’apparence de cette dernière, utilisant alors son imagination et son toucher pour la visualiser dans son esprit. La porte s’ouvra brusquement, se claquant tout aussi rapidement, arrachant un aboiement à sa chienne qui sauta de ses genoux, sûrement pour se rendre vers la personne qui venait d’entrer. « Faith ?! Tu es là ? » Très vite, la blonde reconnu la voix de sa sœur, cette dernière ayant l’air totalement paniquée. « Oui, depuis un moment d’ailleurs. Est-ce que tu sais quand maman daignera de venir me chercher ? » Ne voyant pas sa sœur approcher, elle pouvait tout de même l’entendre, au son de ses talons qui claquaient sur le sol. Fronçant légèrement les sourcils, elle se demanda ce que voulait sa sœur, quand celle-ci prit alors son visage entre ses mains. « Ça va aller, ma belle, ça va aller… » « Je vais bien, Rosy. Toi en revanche… qu’est ce que tu as ? » Longue minute de silence, elle n’entendait plus sa sœur prendre la parole, ne sentant plus que ses paumes de main sur ses joues, ses doigts caressant quelques fois lentement sa peau. « Rosy, parles. Tu sais bien que je déteste quand on ne me répond pas. » Fit-elle sèchement. Ne l’entendant toujours pas parler, elle avança doucement sa main vers le visage de sa sœur, effleurant ce dernier du bout de ses doigts. Remontant doucement vers les joues de la rousse, elle grimaça, sentant que ses pommettes étaient humides. « Tu pleures ? Qu’est ce qui se passe à la fin ? » S’énervant légèrement, sa sœur prit enfin la parole. « Papa et maman on eu un accident… » Ne réalisant pas tout de suite ce que tout cela voulait dire, elle répond seulement. « Et alors ? Tu sais quand ils reviennent ? » Sentant les mains de Rosy quitter ses joues, elle l’entend se reculer légèrement. « Faith ! Nos parents sont morts ! Ils ne vont pas revenir ! » La blonde avait l’impression de s’être prit une claque, une énorme claque. Elle n’avait plus la force de prononcer un seul mot, sentant que sa voix se briserait si elle essayait. « Je vais bien m’occuper de toi, je te le promets. » Fit la voix de sa sœur, tandis que la dure réalité semblait retomber sur Faith.

Droite et fière, comme à son habitude, Faith marchait d’un pas rapide, suivant Ziggy qui la reconduisait chez elle. Elle ne quittait jamais sa chienne, cette dernière étant comme ses propres yeux. Il devait être autour de midi, la blonde l’avait devinée en sentant une douce odeur dans l’air. Elle savait ce qui l’attendait en rentrant à son appartement familial, mais elle s’en fichait à vrai dire. Rosy était toujours là pour lui faire la leçon, lorsqu’elle revenait le lendemain d’une soirée, sachant pertinemment à quoi sa sœur avait passé la fin de sa nuit. Depuis deux ans maintenant sa vie suivait ce rythme, ne se lassant pas d’enchaîner verre après verre, coup après coup. Elle était à présent réputée pour être la « salope » de son quartier. Mais elle s’en fichait, encore une fois. Son handicape était en quelque sorte une barrière contre tous les regards que les autres pouvaient bien lui jeter. « Doucement Ziggy, tu vas finir par me faire tomber ! » Fit-elle à sa chienne, tirant légèrement sur la laisse pour la faire ralentir, tandis qu’elle entrait dans l’immense immeuble dont lequel elle logeait avec sa sœur. Attendant d’arriver à destination grâce à l’ascenseur, elle se demandait qu’elles seront les paroles de sa sœur, cette fois-ci, voulant sûrement lui faire la leçon une fois de plus. Entrant enfin dans son appartement elle quitta son manteau, voulant l’accrocher, mais ce dernier retomba au sol. Ne prenant pas la peine de le ramasser elle s’avance à l’intérieur. N’entendant tout d’abord que la voix de sa sœur, elle l’appelle se rendant au salon. « Rosy ? Tu parles toute seule ? » S’avançant jusqu’au sofa du salon, elle fronce les sourcils en sentant une seconde présence. « Qui d’autre est là ? » Demande t’elle, avançant sa main devant elle, cherchant par le touché la personne aux côtés de sa sœur. Touchant du bout des doigts une peau à la fois douce et froide, elle hausse les sourcils. « C’est une amie, elle s’appelle Géraldine. » « Géraldine ? » Continuant de toucher doucement du bout des doigts le visage de cette dernière elle retire finalement sa main. « Tu ne m’as jamais parlé d’elle. Est-elle muette pour ne pas prendre la parole ? » « Faith ! » Haussant les épaules elle entend la voix de cette jeune femme. « Enchantée Faith. » Tournant le dos aux deux jeunes femmes, la blonde ayant l’attention de se rendre dans sa chambre, elle prononce, d’une voix presque inaudible. « C’est ce que tout le monde dis, avant de me connaître. »