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 Isaac ► Si vous gardez un secret, il est votre esclave. Si vous le dévoilez, vous êtes le sien.

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Mortel ✗ Please don't hurt me
Eden S. Sefton

Eden S. Sefton
« Mortel ✗ Please don't hurt me »

messages d'Iris : 17
revenu sur terre le : 02/05/2013



Isaac ► Si vous gardez un secret, il est votre esclave. Si vous le dévoilez, vous êtes le sien. Empty
MessageSujet: Isaac ► Si vous gardez un secret, il est votre esclave. Si vous le dévoilez, vous êtes le sien.   Isaac ► Si vous gardez un secret, il est votre esclave. Si vous le dévoilez, vous êtes le sien. EmptySam 4 Mai - 21:44

Le soleil commençait à peine à se coucher. Le ciel était toujours bleu, avec un léger dégradé vers le rose du côté de l’ouest. La température était très agréable. Il faisait frais, il n’y avait aucune brise glacée venant du Nord comme y avaient eu le droit tous les habitants de New York pendant l’hiver. Le quartier de Brooklyn était très animé, ce qui n’avait rien d’étonnant pour un soir de week-end. Dans les rues régnait un perpétuel et joyeux brouhaha, signe de la perspective d’une soirée agréable, peut-être animée pour certains, dans le centre du quartier. Mais pour d'autres, la soirée était déjà finie. Ces gens-là rentraient chez eux, parfois accompagnés par leurs amis, leur compagne ou bien compagnon, parfois seuls. Peut-être allaient-ils terminer la soirée en continuant la lecture de leur livre de chevet accompagnée d’un café, ou alors peut-être que leur journée avait été tellement épuisante que malgré l’animation qui régnait dans les rues de la ville, ces gens-là avaient la ferme intention de commencer leur nuit de sommeil le plus tôt possible. Parmi tous ces gens, il y avait Eden. Elle quittait tout juste un café où elle avait terminé sa sortie hebdomadaire avec ses plus proches amis. Ces derniers vivant à l’opposé de la jeune fille, elle rentra, comme d’habitude seule. Mais cela ne la dérangeait pas plus que ça. Elle appréciait percevoir la joie, l’excitation, le stress peut-être, bref, l’état d’esprit de tous les gens qu’elle pouvait croiser. Ce qu’elle adorait aussi, c’était de pouvoir entendre une bribe de conversation. De ces quelques phrases enregistrées dans le cerveau d’Eden pouvait se créer une très longue et compliquée histoire, purement imaginée, et sûrement très loin de la réalité. Mais c’était le seul moyen de se distraire en parcourant le chemin du retour.

La montre d’Eden affichait vingt heures vingt lorsqu’elle entra dans l’appartement où elle vivait avec son père et sa mère. Celle-ci était déjà en train de préparer le repas pour deux seulement, car l’homme de la famille, exerçant le métier de psychologue, était pris à tel point qu’il ne pourrait pas rentrer pour ce dîner, s’achetant sans doute un sandwich ou un « repas » du même genre sur le chemin du retour. Eden dîna donc seule avec sa mère, dans une ambiance pas très festive mais plutôt agréable dans l’ensemble. Une fois la table débarrassée, sa mère installée devant la télévision, Eden eut l’idée de téléphoner à sa tante, la soeur de son père, chez qui elle s’était rendue lors du week-end précédent. Elle y avait oublié un livre important pour le lycée, et en avait besoin très rapidement. La femme en question habitant dans un autre État, elle pourrait sûrement lui faire parvenir par courrier, ou d’un autre moyen. Toujours est-il qu’Eden s’aperçut qu’elle n’avait pas le numéro de sa tante sur son portable.

« Maman, tu n’aurais pas le numéro de la soeur de papa ? J’en ai besoin. »

La mère d’Eden fit non de la tête.

« - Mais tu peux regarder sur le téléphone de ton père. Il l’a oublié en partant ce matin, ajouta-t-elle en faisant un geste vers la table de la salle à manger où se trouvait l’objet en question. »

La jeune fille remercia sa génitrice avant de prendre le portable et de se rendre dans sa chambre, prête à noter le numéro au cas où elle en aurait encore besoin plus tard. Elle s’allongea sur son lit, les deux portables en main, et enregistra le numéro de sa tante dans son répertoire. Elle allait se lever et reposer le portable de son père à sa place d’origine, mais elle s’arrêta en plein mouvement. Une idée lui traversa l'esprit. Non, elle ne pouvait pas envisager de faire une chose pareille. Elle détesterait que l’on fouille dans sa vie privée, comme ça ! Mais la tentation était vraiment insupportable. Eden adorait son père ; il était très dévoué, ce qui lui valait un profond respect de sa fille. Mais, malgré l’affection que celle-ci avait pour lui, la curiosité l’emporta. Elle ne regarderait que deux ou trois messages pas plus. Elle n’avait pas envie de tomber sur la révélation du siècle, et de se retrouver avec le poids d’un énorme secret sur le dos. Et pourtant, lorsqu’elle lut le texto d’un certain Kyle, elle se dit que franchement, la curiosité, c’était peut-être la pire punition qu’une enfant pouvait recevoir. Le message en question était assez explicite, trois mots seulement, mais pourtant, trois mots bel et bien suffisant pour commencer à douter de tout : « Tu me manques. »

Eden laissa tomber le portable sur son lit et leva lentement les yeux pour regarder tout droit devant elle. Dans le vide plutôt. Elle ne put s’empêcher de lâcher un « Merde » tout bas. Elle savait bien que quelque chose n’allait pas entre ses parents. Et voilà. Que faire d’un tel renseignement ? Elle ne pourrait pas le rapporter à sa mère, non, ça, la question ne se posait même pas. Il en était absolument hors de question. Mais, la réelle interrogation de la jeune fille, était plutôt : « Dois-je en parler avec lui ? ». La tête dans les nuages, elle alla remettre le portable de son père à sa place et retourna dans sa chambre. Elle se mit à ses devoirs, et en une heure, ne fût capable de résoudre deux exercices seulement. Elle avait réellement de quoi avoir la tête ailleurs. Après que sa mère soit venue lui souhaiter bonne nuit, la lycéenne eut l’idée de regarder l’heure, et se dit que son père n’allait pas tarder à rentrer d’après l’heure qu’il avait indiquée. Eden laissa donc tomber ses devoirs pour se rendre au salon, et attendre de pied ferme son géniteur. Elle n’avait aucune mauvaise intention, comme le faire chanter, ou une autre connerie du genre. Ce n’était absolument pas son genre. Mais elle avait vraiment envie de savoir la vérité, et maintenant qu’elle s’était introduite dans un tel engrenage, elle allait devoir en sortir. Et cela commençait par quelques questions à l’adresse du premier concerné.

Quelques minutes seulement durant lesquelles l’adolescente nerveuse ne quittait pas l’horloge murale des yeux passèrent, jusqu’à ce que la porte d’entrée ne s’ouvre. Eden eut le souffle coupé. L’heure de la vérité approchait – du moins, si son père acceptait de tout lui révéler.


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