waiting for a sign, as the grows

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Maintenant que la blonde y réfléchissait, elle ne savait pas vraiment pourquoi elle avait acceptée ce rendez-vous. Après tout, cela ne faisait que quelques temps que Faith avait rencontrée Géraldine, par l’intermédiaire de sa sœur, Rosy. Cela l’avait d’ailleurs surpris que cette dernière lui présente subitement cette jeune femme, elle qui croyait connaître chaque proches de sa sœur. Cependant, au fil du temps, elle avait continuée à côtoyer cette jeune femme, ne sachant pas vraiment ce qui la poussait à continuer de lui parler, elle qui n’avait pas pour habitude d’apprendre à connaître les personnes de son entourage. Il faut dire qu’elle n’avait jamais pris la peine de faire attention à quelqu’un, encore moins de passer autant de temps avec. Mais malgré tout, elle prenait un certain plaisir à se trouver à ses côtés, se sentant un peu moins seul. Avant de connaître la jeune femme, seule Ziggy sa chienne restait en sa compagnie, et quelques fois sa sœur quand celle-ci n’était pas occupée par ses études de droit. Elle n’avait d’ailleurs jamais compris cette dernière à ce sujet, ainsi que son obsession à devenir juge à la cour pénale. Après tout, les deux jeunes femmes possédaient suffisamment d’argent de l’héritage de leurs parents pour vivre aisément toute leur vie. Chassant cette idée de son esprit, remuant bien trop de souvenirs et de sentiments en elle, elle restait assise sur son lit quelques instants, attendant l’arrivée interminable d’un jeune homme qu’elle avait invitée. Elle soupira, cela faisait maintenant plusieurs minutes qu’elle l’attendait. Effectivement, lorsque Géraldine et elle c’étaient mit d’accord pour une soirée dans un restaurant, chacune avaient pris l’initiative d’inviter respectivement une personne pour les accompagner. Faith ne savait pas vraiment qui inviter à ce rendez-vous, certainement pas l’unes de ses anciennes connaissances, qu’elle laissait chaque matin en plan après une nuit sans sommeil. Elle n’avait donc pas attendu très longtemps avant de trouver un jeune homme qu’elle ne connaissait pas vraiment, il avait suffit qu’elle le rencontre une fois dans un bar, dans celui dans lequel elle avait l’habitude de se rendre pour boire sans compter les verres, et lui proposer de l’accompagner. Très vite, il avait accepté, sans prendre la peine de la connaître. Tant mieux pour elle d’un côté, elle n’aurait pas pris cette peine de le laisser découvrir ne serait-ce qu’une partie d’elle. N’ayant pas l’habitude de s’ouvrir aux autres, ce n’était certainement pas maintenant que cela allait changer.

Se levant finalement de son lit, elle passa ses mains sur le dessus de sa robe, celle que Rosy lui avait conseillée de porter. Faisant entièrement confiance à sa sœur, elle n’avait pas refusée, laissant la jeune femme lui décrire l’apparence de cette robe, tandis qu’elle l’aidait à s’habiller. Finissant de la coiffer, la rousse n’avait d’ailleurs pas perdu de temps pour la laisser seule dans leur appartement, prétextant qu’elle avait encore beaucoup à faire. S’avançant vers la sortie de sa chambre, passant une mains dans ses cheveux blonds, regroupés sur son épaule droite, elle avait pu entendre un sonnerie retentir à l’entrée de leur loft. « Enfin. » fit-elle, s’avançant vers la porte. Malgré son handicape, ayant grandit dans cet endroit, elle avait prit l’habitude de se déplacer correctement seule dans son appartement. Ce qui n’était pas plus mal, lorsque Rosy n’était pas présente. Mettant quelques secondes à ouvrir la porte, elle pu sentir une présence devant elle, sur le palier. « Salut, beauté. » Elle se mit à sourire, écoutant ses paroles. Elle avait toujours apprécier que l’on la complimente sur son apparence. Elle qui n’avait jamais eu l’occasion de se voir de ses propres yeux, elle ressentait une douce satisfaction lorsque l’on complimenté son physique. « Tu as pris ton temps. » répondit-elle seulement, ne se laissant pas amadouer par les avances du jeune homme. Retournant vers le centre de l’immense salon pour attraper son sac, posé comme à son habitude sur la table, elle ne prit pas la peine de l’inviter à rentrer quelques instants. Le rejoignant sur le palier, elle prit la peine de fermer derrière eux, se dépêchant tout de même, n’appréciant pas le fait d’être en retard. Il faut dire que même si Faith aimait se faire désirer, elle se trouvait très pointilleuse lorsqu’il s’agissait d’un rendez-vous. « Du calme ma belle, nous ne sommes pas en retard. » Ne prenant pas la peine de lui répondre, elle commença à prendre une allure assez rapide, suivant sa chienne Ziggy, qu’elle avait prit avec elle, la tenant par sa laisse.

Souriant légèrement, elle fut contente de voir que Géraldine n’était pas encore arrivée, préférant être en avance. Attendant calmement cette dernière, elle continuait d’ignorer royalement les compliments ainsi que les avances du jeune homme, qui lui commençait à s’agiter autour d’elle. « On ne rentre pas ? » lui demanda-t-il, alors que tout les deux attendaient devant l’entrée de l’un des plus luxueux restaurant du quartier de Manhattan. « Non, j’attend quelqu’un. Je ne t’ai jamais dis que nous dînerions tous les deux, à ce que je sache. » Ne l’entendant pas répondre, elle comprit que ce dernier devait visiblement être déçu, ayant bien certainement eu des idées quand au déroulement de la soirée, qui ne se passerait finalement pas comme il le souhaitait. Gardant ses bras tendu le long de son corps, tachant de calmer Ziggy qui continuait de s’agiter, elle souriait, n’attendant plus que la venu de Géraldine. Elle se surprenait parfois de sourire en pensant à cette dernière, n’étant pas habituée à attendre impatiemment la venu d’une personne. Cela était nouveau pour elle, mais non pas désagréable. Cependant, elle ne prendrait certainement pas la peine de lui faire part de se ressentit, ne voulant pas lui accorder cette faveur, même à elle. Personne n’est censée avoir de l’importance à ses yeux –façon de parler-, du moins pas à une jeune femme comme Faith. N’ayant eu jamais cette réputation de fille aimante envers les autres, ce n’était certainement pas maintenant que cela allait changer, non. Du moins c’est ce qu’elle pensait.