Je m'appelle Hélios et je dois avoir à mon actif tant de milliers d'années que j'ai cessé de les compter au service à notre très chère planète qui me doit en partie sa survie. Mes attributs sont le soleil, la lumière et le char et je suis souvent représenté accompagné des quatre chevaux qui tirent mon char lorsque j'accomplis la course du soleil. Je suis arrivé sur terre il y a un mois, et je trouve ça insupportablement humiliant. Je suis en procédure de divorce avec la femme de mon hôte qui n'a pas l'air plus chanceux que moi dans sa vie sentimentale. Je suis en vérité marié à Rhodé bien que je ne sois pas parvenu à retrouver sa trace et c'est tant mieux ! Sinon, vous me trouverez très charismatique, paternel, perspicace, séduisant, chaleureux, attirant, réconfortant, franc, passionné, tactile, bien que certaines personnes me reprochent d'être arrogant, indiscret, sarcastique, opportuniste, envieux, égoïste, volage, cyclothymique, instable, irrespectueux et orgueilleux. Mes pouvoirs, j'ai tendance à les utiliser dès que j'en ai envie, ce n'est pas parce que je suis coincé dans une misérable enveloppe corporelle que je dois vivre comme un cloporte humain. Malheureusement ils sont bien trop limités à mon goût, et je dois faire attention à ne pas me faire remarquer. et j'avouerais que si j'éprouvais un mépris profond pour les humains, je commence peu à peu à changer d'avis. Pour m'intégrer, j'ai décidé de devenir propriétaire et rédacteur en chef du journal The New York Sun, une responsabilité avantageuse que m'a léguée mon hôte et à laquelle je prends goût. Être au courant de tout, c'est plutôt mon domaine.. Sinon, on m'a dit que je ressemblais à Alexander Skarsgard, et en apparence, j'ai 36 ans. Je fais partie des Dieux.

Une belle petite saloperie si vous voulez mon avis. La vie de Luke Kingston m'est floue, mais je connais son âme mieux que moi-même. J'ai senti en lui l'ambition dévorante, le désir de briller en public, d'éblouir le monde par tous les moyens. Un homme rusé qui se complaît dans la mondanité, et ne supporte pas qu'on éclipse sa présence. Imbu de lui-même, il cultive son image avec un narcissisme bien dosé. Évidemment, un corps tel que le sien pour un type sensé être assis toute la journée à son bureau a de quoi surprendre... J'ai mis du temps à comprendre jusqu'à ce qu'un beau jour l'envie curieuse de faire un « footing » comme disent les humains m'a démangée. Mais il s'agit aussi d'un homme doté de fermes convictions. C'est un bourreau de travail qui se consacre corps et âme à son journal, négligeant sa famille. Je connais mal son passé. Il n'a jamais vécu ailleurs qu'à New-York où il est né, fils unique d'un couple d'instituteurs sans histoires, c'est le seul élément de sa jeunesse que j'ai réussi à découvrir. Il est doté d'une plume acérée qu'il met au service d'un journalisme sulfureux. Après avoir galéré dans plusieurs rédactions, Luke a fini par fonder sa propre édition avec des moyens très limités. Son style provocant a été la clé de son succès. La plèbe humaine a l'air d’apprécier ceux qui n'y vont pas par quatre chemins, quitte à déblatérer des stupidités juste histoire de faire du bruit. Son entreprise a grossi au fil des ans pour devenir le journal d'informations plus général connu aujourd'hui mais toujours clairement orienté contre les républicains. Il a épousé une certaine Meredith contre laquelle je me bats lors du divorce difficile que cet enfoiré m'a laissé sur les bras. Il a une fille de six ans, Karen qui vit avec moi puisque sa mère a du déménager à l'étranger pour son travail. Cette gamine timide n'a jamais eu l'attention de son père qui la confiait à une gouvernante car il n'avait pas le temps de s'occuper d'elle à cause de son travail. Comme quoi les humains ne valent pas plus que certains dieux quand il s'agit de leurs enfants... Mais je sais qu'il l'aimait. Il ne pourra jamais le lui dire, c'est une juste punition pour cet égoïste qui pourrira je l'espère dans le Tartare.

PRÉNOM &/OU PSEUDO : lox ÂGE : 18 ans. PAYS : Pigfarts NUMÉRO DE CARTE BLEU : bah voyons. tu veux voir ma b*te aussi ? MOT DE PASSE DU RÈGLEMENT code bon par Morphée AVIS SUR LE FORUM : un forum aussi beau c'est purement criminel. Je savais que je n'aurais pas du m'inscrire avec mes examens qui approchent à grands pas mais je suis faible, je n'ai pas résisté à la tentation Je le trouve superbe, le contexte est. J'ai longtemps hésité pour mon perso, j'ai failli faire chronos avec ian mckellen... Peut-être plus tard quand j'aurais le temps

Durant de brèves secondes qui lui parurent pourtant une éternité, le regard glacé d'effroi de Hélios suivit la chute du corps brûlé. Une vulgaire poupée de chiffon ballottée dans l'air. Le ciel était encore sombre des nuages noirs qui s'étaient amassés autour de l'éclair lancé par le roi des cieux. Fatal anéantissement contre lequel aucun dieu ne pouvait lutter. La folie était punie par une destruction tout aussi folle. Foudroyé par Zeus, Phaéton inerte n'était plus qu'une masse informe dépouillée de moindre élan de vie. Hélios déglutit lentement, presque honteux de ressentir le souffle de vie qui animait sa divine chair tandis que son fils n'était plus qu'un cadavre. La mort. Une chose bien étrange au dieu solaire, bien qu'il la vit frapper tous les jours les humains, mais jamais il n'aurait imaginé qu'elle puisse le frôler de si près. La chair de sa chair, son fils chéri qu'il regrettait d'avoir négligé auparavant, devenait un sac de sang ridiculement inanimé. Lorsqu'il s'élança aux côtés de Phaéton gisant à terre, il remarqua la sérénité de son visage, comme s'il n'avait pas souffert. Oh, ça a avait du être bref bien que douloureux l'espace d'un instant. Hélios ne prêta guère attention à ses chevaux désorientés qui bien plus loin dans le ciel continuaient leur course insensée vers nulle part, tirant le char fracassé. Il n'avait d'yeux que pour l'adolescent endormi qu'il n'osait pas toucher. Des larmes impossibles à contenir tracèrent des sillons brillants sur ses joues. Hélios ne cria pas, mais tous les olympiens perçurent le hurlement muet de l'âme du soleil. Quelques nymphes et satyres formèrent un cercle timide autour du père et son fils, curieux de comprendre la cause du fracas entendu un peu plus tôt en provenance de l'Olympe. Le dieu, les mains tremblantes, tira la toge du jeune homme puis trouva la force de le prendre vraiment dans ses bras. Jamais il n'aurait du céder au caprice de son fils et le laisser conduire son char, mais il avait juré sur le Styx... Il le berça lentement, sa joue collée contre sa tempe. Il était trop tard pour les pardons, mais venait le temps des regrets, amers sentiments auquel le fier Hélios goûtait pour la première fois. Ce jour-là, le soleil ne brilla pas.



« C'était nécessaire. Je n'avais pas d'autre choix pour faire cesser la folie de ton fils dont le destin malheureux est entièrement de ta faute. Je suis sidéré par ton irresponsabilité ! Si je n'étais pas intervenu la Terre aurait péri. » Hélios serra les poings. Il frémissait de fureur, maîtrisant à grand peine la haine pure qui inondait son cœur tandis qu'il faisait face au meurtrier de son fils. Il réclamait vengeance. Aveuglé par le chagrin, il demandait des comptes à l’infâme Zeus qui à sa plus grande indignation semblait dépourvu de compassion -et d'excuses n'en parlons pas- pour le drame du jour. « Ne me fais pas croire que la mort était l'unique solution. Il ne méritait pas ça. Ce n'était... qu'un gamin. » Le ton grave de Hélios était tout à fait inhabituel, lui d'ordinaire si joyeux... son humeur s'avérait tout à fait compréhensible, bien qu'inattendue pour le Roi olympien qui ne se doutait pas qu'il puisse porter autant d’intérêt à sa descendance. La mort de Phaéton l'avait inexplicablement touché plus que nécessaire. Zeus soupira d'un air blasé, se torturant les méninges pour faire comprendre à son vis-à-vis qu'il n'avait fait qu’exécuter la triste justice pour maintenir l'équilibre du monde. « Il a payé ta faute, chèrement je l'admets. Tu ne peux t'en prendre qu'à toi même. » Mensonges, mensonges, mensonges. Il n'a rien fait. Mais c'est justement le problème : il n'a pas bougé le petit doigt. Aurait-il été capable de sauver son fils s'il avait réalisé la gravité des faits plus tôt ? Certainement pas. En revanche, Zeus le pouvait « C'est de ta main qu'il a péri. Je n'ai jamais prémédité une telle chose.Ne tente pas de me faire croire l'inverse et de renverser la situation à ton avantage comme tu sais si bien le faire. Parce que c'est précisément ce que tu tentes. On ne peut rien cacher au Soleil. Je t'ai vu de mes propres yeux lancer la foudre. Tu veux savoir la vérité ? Zeus, souverain suprême n'est rien de plus qu'un meurtrier ! » S'emporta Hélios. La gifle sèche et puissante partit sans qu'il ait eu la présence d'esprit de la prévoir et donc de l'esquiver. Lui qui savait toujours tout sur tout ne l'avait pas vue venir... Il gémit pitoyablement sous la force du coup mais Zeus n'en avait pas fini avec lui. Il l'attrapa par la gorge, le relevant de force, et dans ses yeux menaçants brillait le même feu que celui des éclairs dont il était le maître. « Ose me parler sur ce ton une nouvelle fois, et tu connaîtras le même sort que Phaéton. » La menace sans appel était on ne peut plus claire. Même le grand Hélios ne put répliquer quoi que ce soit. La puissance du Roi de l'Olympe l'écrasait. Celui-ci le rejeta en arrière avec un mépris exaspéré. Le dieu du Soleil resta là, écroulé sur le sol, ébahi et en rage du traitement subi. Ce fut Némésis qui lui prit le bras pour l'aider à se relever. Un sourire en coin, elle sut que Hélios venait de lier son destin au sien.

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« Fais pas chier Hélios. Il faut qu'on aille voir Zeus. On se retrouve demain à 12:00 à ton... Enfin le truc de ton humain...» Le dieu leva les yeux au ciel. Il fit pivoter le siège de son luxueux bureau pour admirer à travers la baie vitrée le soleil brillant au dehors. La pièce se trouvant quasiment au sommet du massif bâtiment, il avait une vue imprenable sur toute la ville qui lui rappelait presque le temps où du haut du ciel sur son char il observait les faits et gestes des humains comme des immortels. « Le siège du The New York Sun. C'est sidérant de constater qu'après tout ce temps tu n'arrives toujours pas à imprimer ça... » Hélios ne put s'empêcher de sourire victorieusement suite à ses propres paroles. Il faisait de son mieux pour apprendre le plus vite possible des expressions humaines pour passer relativement inaperçu. Il s'était rendu compte que sa façon pédante -ou divine- de parler soulevait le soupçon de ses nouveaux congénères. Ces cloportes pas totalement idiots avaient captés qu'il y avait quelque chose de surnaturel en lui, surtout à cause d'un charisme détonnant qui attirait le regard. Hélios était trop sûr, éclatant, dégageait autorité et chaleur. Une perfection insoutenable pour la plèbe commune. Une vraie pub de dentifrice en chair et en os, de quoi déranger le quotidien terne des humains. « Peu importe ! Rendez-vous demain donc. » Hélios pinça les lèvres avec mécontentement. Il avait autre chose de prévu. Il devait récupérer sa fille, enfin Karen la gamine de son hôte, pour aller manger ensemble. Le problème, c'est qu'il était loin d'assumer cette priorité en face d'un autre dieu. « Hors de question. Pour quoi faire ? Quand il arrangera ce bordel, tout redeviendra comme avant, un point c'est tout. Je ne vois pas pour quelle raison je devrais lui faire l'affront de mon auguste présence. » Sa secrétaire frappa à la porte puis entra pour déposer un dossier sur son bureau. Elle lui adressa un regard énamouré avant de repartir, ce qui arracha au dieu un mince sourire. Désintéressé par le discours de son interlocuteur, il entendait vaguement ce qu'il disait jusqu'à ce qu'il y ait un silence au bout du fil. « Hélios... » Le dieu du Soleil regardait une photographie de Karen posée sur la table. Cela lui rappela qu'il avait un rendez-vous avec l'avocat de son hôte pour faire avancer la foutue procédure de divorce avec la femme de Luke. « Quoi ? » Répliqua t-il d'un ton agressif. Il était agacé par les appels de son comparse. Oui la situation était alarmante, du jamais vu, pas même le vieux Zeus n'avait pu la résoudre, et alors ? Il prenait goût, un peu trop, à sa nouvelle vie. C'était comme un jeu pour lui. « T'as conscience que tu ne pourras pas éviter le roi de l'Olympe durant toute l'éternité ? » S'il y avait bien une personne qu'il ne souhaitait jamais revoir, c'était Zeus. La douleur de la mort de son fils était aussi vive aujourd'hui qu'elle ne l'avait été des milliers d'années auparavant. Mais ce désespoir qu'il avait enterré sous un cynisme acerbe tendait ces derniers temps à disparaître. Quand les yeux noisettes de Karen, cette fille qui n'était même pas la sienne, le dévisageaient d'un air malicieux, la peine s'évanouissait. C'était effectivement rabaissant et humiliant pour un dieu de se retrouver dans la peau d'un mortel, mais Hélios ne pouvait plus se passer de cette relation salvatrice qui lui était tombée dessus par le hasard. « Cette discussion est complètement inutile, je vais raccrocher dans trente secondes alors dépêche toi de parler si tu as quelque chose de vraiment important à me dire. » L'après-midi tendait à sa fin, et il ne tenait pas à être en retard pour aller récupérer sa fille à l'école. « Rassure-moi... tu ne t'es pas pris d'affection pour les mortels ? Je crois que tu devrais faire attention, avec la gamine de ton hôte et- » C'en fut trop. Hélios était extrêmement chatouilleux sur la question et se fermait dès qu'on mentionnait le sujet. « SILENCE ! Tu ne... sais... rien du tout. Crois-moi ça ne me ravit pas d'être coincé sur Terre. » La conversation toucha rapidement à sa fin. Avec la froideur dont il l'avait gratifié, Hélios pouvait espérer avoir la paix pendant deux ou trois jours. Il se leva pour s'approcher de la baie vitrée. Les rayons du soleil apaisèrent sa tension. Ses pensées errèrent du côté des dieux. Il se demanda si tous avaient subi le même sort, et quelles peaux humaines avaient-ils revêtu. Il pensa à sa femme, Rhodé, dont il n'avait pas de nouvelles. Ne plus tout savoir à cause de la perte partielle de ses capacités l'agaçait prodigieusement. Heureusement pour lui il se trouvait à la tête d'un des plus gros journaux d'informations de la ville ce qui lui permettait d'à peu près tout savoir concernant les mortels. Hélios avait beau avoir perdu son pouvoir de connaissance, il sentait que quelque chose de mauvais se préparait pour les dieux, et que cette transformation n'était que le début d'une pénible aventure à l'issue incertaine...