Je m'appelle Atalante, autrefois Grace McMorrow et j'ai approximativement 25 ans en apparence mais mon âme est bien plus ancienne . Je suis la fille de Iasos, roi du Péloponnèse, fils de Lycurgue, et de Clymène, fille de Minyas.. Vous me trouverez très autonome, active, intuitive, disciplinée, déterminée, aventureuse, courageuse, loyale, lucide, volontaire , bien que certaines personnes me reprochent d'être agressive, autoritaire, individualiste, instable, coléreuse, lunatique, cruelle, entêtée, prétentieuse, impusive. Mon ascendance divine, j'ai tendance à l'utiliser à des fins personnelles sans la dévoiler pour autant et j'avouerais que je ne veux pas me mêler des affaires des dieux. Je suis arrivé ici il y a un mois et j'ai aussi une opinion bien tranchée sur les mortels : leurs passions sont leurs pires faiblesses. Je suis actuellement US Marshall. Sinon, on m'a dit que je ressemblais à Candice Accola.

Je me souviens d’une vie qui n’était pas la mienne. Je me souviens d’une solitude si lourde à porter que la nuit, les larmes coulaient sur mes joues. Je me souviens d’un motel miteux pour logis. Une femme alcoolique pour mère. Un père sans visage.
Dans cette autre vie, j’étais Grace. Ma mère n’avait jamais voulu de moi mais elle n’avait pas réussi à me refourguer à mon père alors elle m’avait gardé. Elle était serveuse dans un petit restaurant situé au bord de la route et elle gagnait tout juste de quoi se payer une chambre de motel. C’était dans cette chambre que je vivais avec elle. Je n’aimais pas cette vie. Ce lieu sentait l’alcool, le laisser-aller et parfois même presque la mort. Je ne me sentais pas en sécurité. Il y avait des types qui venaient parfois et leur regard me faisait froid dans le dos. Je me sentais souillée. Alors ma mère m’ordonnait d’aller faire un tour dehors et parfois je restais des heures dans le froid et le noir avant que le type parte.
Je devais quitter ce lieu sordide et l’influence néfaste de ma mère. Un soir, trop saoule pour comprendre, j’avais réussi à obtenir le nom de mon père. Elle avait ri en affirmant qu’il vivait tout près, à New York, et que si elle l’avait su plus tôt elle m’aurait pas dans les pattes aujourd’hui. Moi aussi j’avais ri mais intérieurement parce qu’elle n’allait plus me revoir. Cela faisait presque un an que j’économisais pour quitter ce motel minable. Je suis partie une nuit, sans un mot, sans un regret. J’ai regardé une dernière fois ce motel où j’avais grandi, me jurant de ne jamais revenir. Le matin je suis entrée dans la boutique de mon père et je lui ai dit que j’étais sa fille, celle qu’il avait eut avec la serveuse trop maquillée. Il n’avait pas compris tout de suite mais finalement il a soupiré et il m’a demandé ce que je voulais. J’ai répondu que je voulais un toit. Il n’a pas été difficile à convaincre. Sa fille par contre avait fait une drôle de tête. Je ne pouvais pas lui en vouloir, je débarquais dans sa vie, chamboulant tout sur mon passage. Tout ce que je voulais c’était vivre ailleurs. Je ne pouvais pas encore me débrouiller seule, j’étais mineure. Les flics ont fourré leur nez dans nos affaires quelques jours après ma « fugue » mais comme ma mère n’avait pas l’air contrariée, ils ont laissé mon père s’occuper de moi. Je n’avais pas l’intention de rester et d’abuser de la situation alors j’ai travaillé et économisé. Dès que j’en ai eu les moyens je suis partie. Le père m’avait bien proposé de travailler dans sa boutique d’ésotérisme mais je lui avais répondu que c’était bien gentil mais ces trucs c’était pas ma tasse de thé.

« Comment Jason ? Une femme à bord ? » « »Les hommes se regardèrent. Certains étaient choqués, d’autres indignés et d’autres encore intrigués. « Mais ce n’est pas n’importe quelle femme, mon ami. C’est Atalante la chasseresse. » D’un geste de la main, Jason me poussa vers les Argonautes. Ils n’avaient pas le choix, j’étais un membre de l’équipage. J’avais pour nom Atalante, fille de Iasos, roi du Péloponnèse, fils de Lycurgue, et de Clymène, fille de Minyas. Mon père ne désirait pas de fille, aussi il m’abandonna dans la forêt. On raconte que je fus tout d’abord recueillie par une ourse avant d’être trouvée par des chasseurs. Ils m’apprirent tout ce que je sais. Sans la moindre prétention j’étais devenue une excellente et redoutable chasseresse. Ma réputation me fit connaître auprès de Jason qui me proposa de rejoindre son équipage. Il s’était mis en tête de prendre possession de la Toison d’Or afin de revendiquer le trône d’Iolcos. L’aventure était trop tentante pour refuser. Cependant une fois arrivée en Colchide, il n’eut guère besoin de nous. Médée l’aida dans tâche et elle nous permit de fuir en tuant son frère par la même occasion. Dangereuse femme.
Au cours de ce voyage je pu côtoyer les plus grands héros tel que Castor et Pollux, Héraclès, Thésée et Pélée. Il me fut aussi donné l’occasion de rencontrer celui qui allait devenir mon époux : Méléagre. En tant que chasseresse, j’avais fait vœux de chasteté, à l’image de la déesse Artémis. Plusieurs hommes avaient déjà tenté d’abuser de ma personne et parmi eux deux centaures, Hyélos et Rhoécos. Mes flèches et celles de Méléagre les punirent de leur affront. Sans un mot, il me prit ensuite dans ses bras. Un sentiment inconnu me submergea. Un sage dira bien plus tard que « l’amour a ses raisons que la raison ne connaît point ». Je ne pourrais dire ce qui me séduit en premier lieu. Il avait fière allure, le sang royal coulait dans ses veines. Sa générosité ne connaissait pas de limite, ni sa joie de vivre. Rien d’autre que lui ne comptait lorsqu’il me souriait. Lorsque le voyage de retour toucha à sa fin, les Argonautes se séparèrent. Mais Méléagre et moi décidâmes de rester ensemble. Dès notre retour, il me présenta à son père Œnée roi de Calydon. Notre mariage fut célébré quelques jours plus tard. Nous continuâmes à combattre des montres mais nos exploits ne devaient pas être assez prodigieux pour que les poètes en parlent dans leurs récits.
Notre dernier exploit fut sans doute le plus célèbre. La déesse Artémis avait lancé un sanglier sauvage ravager les terres de Calydon pour punir le roi. Un simple oubli d’offrande et la colère divine s’abattait sur une royaume, détruisant terres et vies. Nous nous lançâmes dans une chasse effrénée, aidés entre autres de Jason et des Dioscures. Je parvins à blesser une première fois le terrible animal et les autres achevèrent mon travail. Le sanglier était mort. « A mon épouse qui a donné la première blessure revient le droit de posséder la tête et la peau du sanglier. » Seulement ses oncles qui avaient également participé à la chasse refusèrent qu’un tel honneur soit accordé à une femme. Méléagre ne supporta pas un tel affront et les tua. Nous savourions notre victoire autour d’un banquet. Je tenais la main de mon époux, comblée de joie. Mais les Moires en avait décidé autrement. La vie de Méléagre était liée à un tison du foyer que sa mère avait mis à l’abri. Seulement la mort de ses frères la remplit de colère et elle jeta la bûche dans le feu mettant fin à la vie de son fils. « Qu’as-tu fait pauvre folle?» Je m’étais emparé de sa gorge que je serrais avec force. Elle serait sans aucun doute morte sans l’intervention des convives.
Le reste demeure flou dans mon esprit. Lorsqu’on meurt nous devenons des ombres errantes sans le moindre souvenir de notre vie passée. Je sais cependant que mes exploits me permirent d’entrer dans les Champs Élysées. Puis un jour je me suis réveillée dans un lieu inconnu. La tête embrumée de souvenirs qui n’étaient pas les miens. Pourtant sans ces souvenirs je serais sans doute devenue folle. Le monde qui m’entourait était effrayant, bruyant, sale, dangereux. Des hideuses tours sombres ponctuaient le paysages. Des étranges charrettes de métal circulaient sur des routes noires. Je ne comprenais pas ce qu’il m’arrivait. Suivant mon instinct d’héroïne, je parcourai les rues de cette ville qui se nommait New York. Une seule chose comptait à mes yeux. Si j’étais revenue parmi les mortels il se pouvait que Méléagre ai subi le même sort et dans ce cas je devais le retrouver.

PRÉNOM &/OU PSEUDO : Poison Ivy ÂGE : je suis une créature millénaire, je jouais avec les dinosaures quand j'étais petite PAYS : France, dans mon palais féérique gardé par des petits poneys qui mangent et crachent des arcs-en-ciel NUMÉRO DE CARTE BLEU : approche pour voir MOT DE PASSE DU RÉGLEMENT ici AVIS SUR LE FORUM : Je suis trop contente que Olympus renaisse de ses cendres, je ne m'y attendais pas et c'est vraiment une joie de vous retrouver