Je m'appelle Apollon ou Pheobus et je dois avoir à mon actif années de service à notre très chère planète. Mes attributs sont le chant, la musique et la poésie, mais aussi la purification et la guérison. Je peux aussi apporter la peste avec mon arc et user de divination, impossible de me berner. .Je suis arrivé(e) sur terre il y a un mois, et je pense que je commence à m'y plaire ou pas, j'aime bien faire ce que je veux. Je suis maintenant célibataire et libre comme l'air et c'est tant mieux ! Sinon, vous me trouverez très charmeur, observateur, artistique, beau parleur, éloquent, calme, parfois tendre mais pas toujours, sûr de moi, je n'aime pas perdre ou me faire défier, bien que certaines personnes me reprochent d'être arrogant, prétentieux, parfois violent, possessif, jaloux, indifférent, moqueur, cynique, sarcastique. Mes pouvoirs, j'ai tendance à à les utiliser pour le plaisir de le faire ou pour me distraire, mais sans me faire prendre, tout de même et j'avouerais que les mortels sont amusants, mais parfois bien emmerdant. J'aime bien jouer avec les femmes par contre, même si ma tendre soeur reste la plus attirante.. Pour m'intégrer, j'ai décidé de devenir conservateur de musée et peintre en devenir. Sinon, on m'a dit que je ressemblais à Tobias Sorensen, et en apparence, j'ai vingt-huit ans. Je fais partie des dieux majeurs.

Paul était une homme à femme, aimait se servir de l'art pour les attirer dans son lit ➝ Il savait parfaitement comment parler aux demoiselles ➝ il était amoureux de l'art est c'est pour cette raison que sa vie tournait autour de cela ➝ il peignait la plupart du temps ➝ il était adorateur de la musique, du piano ➝ il passait beaucoup de temps à son travail ➝ c'est récemment qu'il avait décidé de se poser avec une femme, malgré le fait qu'il était un adepte de la séduction ➝ Il était totalement amoureux de sa fiancé ➝ Il tentait de ne pas être infidèle, mais ca n'avait rien de facile ➝ il adorait aussi écrire, même s'il était plutôt doué pour la peinture ➝ Il était enfant unique ➝ il a toujours été relativement près de sa famille ➝ il aurait aimé avoir une soeur ➝ il était un beau parleur et savait faire croire ce qu'il voulait à qui que ce soit

PRÉNOM &/OU PSEUDO : belzébuth ÂGE : 23 ans PAYS : canada NUMÉRO DE CARTE BLEU : (je rigole, enfin si tu as envie de l'écrire je ne vais pas t'en empêcher (a)) MOT DE PASSE DU RÉGLEMENT QUI INVENIT AMICUM INVENIT THESAURUM AVIS SUR LE FORUM : Il est hors du commun, sinon je ne serais pas ici (A)

Il avait accepté ce défi. Il avait dit oui simplement pour se divertir, pour s'amuser, même si cet affront ne lui plaisait pas le moins du monde. Un défi de flûte. Il était doué. Il était un maître de la musique, de ses doigts (non il n'y a rien de sexuel là-dessous mesdames), de son art. La musique prenait place dans la salle, il jouait, laissant ses doigts courir sur l'instrument, laissant la mélodie happer les tympans de son adversaire qui n'aurait simplement pas dû lui jeter un défi. Ne connaissait-il pas les exploits d'Apollon ou sa tendance à punir ceux qui le défiaient, qui lui tenait tête et qui s'en prenait à sa famille. Il savait qu'il allait gagner. Hors de question de perdre devant un amateur. Après un long moment, la musique se tue, laissant un silence palpable prendre place dans l'endroit, alors qu'il faisait disparaître d'un coup sa flûte, c'est de son arc qu'il s'empara pour viser dans les jambes de son adversaire. Un peu de torture. Un peu de douleur pour avoir décidé de lui lancer ce défi hors d'intérêt et inutile. Apollon allait s'amuser à sa façon et combler son esprit vindicatif.

Posé dans un coin de la salle, il regarda le corps dénudé de peau de celui qui venait de lui lancer un défi, de commettre l'irréparable de lui tenir tête. Le satyre Marsyas. Celui qui c'était décidé à lui lancer un défi. Mauvais perdant, surement pas, mais il n'aime pas qu'on affecte son pouvoir, qu'on remette en question ses pouvoirs ou quoi que ce soit le concernant. D'un calme exemplaire, ce n'est qu'une façade, ce n'est qu'une image qu'il aime à laisser paraître. Lui tenir tête ou le défier n'était surement pas la meilleure chose à faire et ce cadavre pouvait parfaitement en témoigner. Il gagnait, toujours. Et ce Satyre avait parfaitement pu le savoir alors qu'il criait de douleur. Il était écorché. Sans peau. À vif et c'est le regard indifférent d'Apollon qui se posait sur lui. Tellement de fois il avait décidé de se venger, parce que c'était en lui, parce qu'il était un Dieu vengeur et pourtant, il continuait de se faire défier, comme aujourd'hui. Un simple défi musical qui avait mal terminé, pas pour lui. Ce moment ou d'autres. Il avait un bon tableau à son actif. Tityos qui avait tenté de s'en prendre à Leto, quelqu'un de sa famille et qu'il avait tué accompagné de sa soeur. Les fils et les filles de Niobé qui avaient osé se moquer de sa mère étaient morts sous une pluie de flèche, une autre fois accompagnée de sa soeur. Il a fait périr les Aloades qui décident d'escalader l'Olympe pour venir défier les Dieux. Dieux dont il fait partie et cette arrogance était loin de lui plaire. Le roi Midas qui avait préféré le son de sa flute, plutôt que le son parfait de sa lyre, instrument auquel il était particulièrement doué. Pour son manque de jugement et de goût, il avait simplement décidé de le gratifier d'une paire d'oreille d'âne. Il ne savait pas entendre les belles choses de toute façon. Cet homme, mort, n'était qu'un parmi tant d'autres, que le fruit de son esprit vindicatif.

Une voix se fit entendre dans le fond de son esprit, alors qu'il était simplement dans un sommeil profond. Cette voix qui le sortait simplement de sa torpeur, le forçant à émerger des rêves dans lesquels il était plongé. Il ne put retenir un soupir de passer ses lèvres alors qu'il se redressait du lit, passant une main contre son visage question de tenter d'ouvrir les yeux ou de revenir sur terre. En parlant de la terre, c'est exactement là où il se trouvait en ce moment, sans le savoir, pas encore. Il finit par ouvrir les yeux en détournant son regard pour le poser sur une délicieuse femme, dévêtue de ses vêtements, tenant un arc entre ses doigts en le regardant d'un air presque menaçant. Elle lui criait de dire qui il était et c'est dans un souffle qu'il finit par dire, doucement, très calmement même. « Toi, qui es-tu ? Je ne me souviens pas t'avoir possédée. Quel est ton nom ? Et range cet arc. Il est six heures du matin et je ne suis pas d'humeur à me faire menacer. » Il n'avait clairement pas envie de jouer ou de se sentir menacé alors qu'il venait à peine d'ouvrir les yeux. Cette femme ne lui disait rien du tout et il n'avait pas la moindre idée d'où il avait pu la rencontrer. « Réponds ou meurs.» Il ne put empêcher un sourire de prendre place sur ses lèvres. Il avait toujours affectionné les femmes de caractère et l'on pouvait le voir parmi ses nombreuses aventures, que ce soit avec des femmes, la plupart du tout ou quelques hommes. Il y avait aussi sa soeur. Sa soeur qui était une obsession pour lui. Sa perle. Celle qu'il ne voulait pas partager. « Ça va. Ça va. Je suis Apollon.» Elle semblait faiblir et il en profita pour se lever, lui retirer son arc et se glisser contre son dos, sentant sa peau contre la sienne. Il vint glisser son visage dans le creux de son cou, humant le parfum qui émanait de sa peau opaline et il souffla chaudement contre son oreille. « Dis-moi ton nom.» Il lui avait donné le sien, hors de question qu'il reparte les mains vides. Ses doigts vinrent lentement glisser le long de son flanc pour profiter du soyeux de sa peau contre ses mains. Il adorait les femmes et avait une réputation à garder. Les femmes étaient de vraies œuvres d'art et il aimait en abuser. « Tu sais qui je suis. Je suis Artemis. Maintenant, veux-tu bien m'expliquer pourquoi tu as pris cette apparence ? » Ses doigts finirent par se crisper doucement contre sa hanche, cessant la moindre caresse, comme si de rien était.« Artie?» Elle ne ressemblait pas à sa jumelle et elles n'avaient rien en commun. Il se décala de la jeune femme pour la lorgner pendant un moment. Qu'est-ce qu'elle faisait avec cette apparence? Apollon se demandait ce qui était en train de se produire et pourquoi diable sa soeur avait cette apparence bien attirante et séduisante, quoiqu'elle l'était déjà en temps normal « Par notre père, Artemis, que t'est-il arrivé ? » Ce ne faut pas long avant que son propre regard ne se pose sur son reflet. Il se crispa un moment, observant les traits de son visage, sa chevelure foncée. Il se dévisageait littéralement. « Est-ce que c'est moi ? Quelle est cette mauvaise blague ? Je suis brun ! Où sont mes cheveux blonds ? » La voix de sa soeur le fit sortir de sa contemplation pour qu'il se retourne vers elle, pour qu'il repose son regard dans le sien. « Et où sont les miens ? Et que faisais-tu dans mon lit ? Et où sommes-nous? » Il observa un moment l'endroit, l'appartement, l'extérieur avant de reprendre. Il sourit, laissant quelques souvenirs bien agréables prendre place dans le fond de son esprit. « Je crois bien que nous nous trouvons à New York, mais je ne peux en jurer. La dernière fois que je suis venu ici, nous étions en 1968 et je venais me délecter des filles légères qui étaient aussi faciles à cueillir que des fleurs de forêt. Douce époque que celle des Woodstocks. » Il sentait sa soeur se tendre, cette jalousie qu'il aimait sentir chez elle prendre possession de son corps. Il aimait savoir qu'elle éprouvait une rage particulière quand il parlait d'autres qu'elle. Il fit quelques pas pour s'approcher de la jolie brune qu'elle était et laissa ses mains se poser doucement contre ses joues, s'approchant dangereusement d'elle. « Quant à ce que je faisais dans ton lit, chère soeur, je m'étonne que tu te poses encore la question après ces derniers siècles où tu l'as si volontairement partagé. » Il aimait tellement la sentir réactive entre ses doigts et il finit par s'approcher pour prendre ses lèvres dans un baiser suave. Elle ne fit que le repousse, que lui faire part de cette fureur qui la prenait bien souvent et il sourit, toujours de ce calme serein qui pouvait être parfaitement agaçant par moment. « Je ne suis pas une vulgaire courtisane, et encore moins l'une de ces humaines libertines qui ont plus ouvert leurs cuisses qu'elles n'ont ouvert de livres ! ». Il laissa son regard se vriller dans celui de la jeune femme un moment avant de glisser lentement sa main dans sa chevelure foncée pour attirer une fois de plus son visage vers le sien, pour lui voler un baiser langoureux. Sa soeur était une source intarissable de désir et cette apparence était des plus plaisante. Elle ressemblait à une douce poupée fragile, ce qu'elle n'était pas le moins du monde. Il l'embrassait avec envie avant de se reculer pour souffler contre ses lèvres, dans un sourire provocant et amusé. « Et pourtant tu baises comme une courtisane, tu bouges comme une courtisane, tu danses comme une courtisane » il la rapprocha de lui « Tu embrasses comme une courtisane et tu me séduis à la manière d'une courtisane. Qu'est-ce que cela dit de toi, soeurette ? » Elle était agacée, contrariée, il pouvait le sentir et quand elle lui fila entre les doigts, il ne fit rien pour la retenir. « Que tu lis dans mon attitude ce que tu as envie d'y lire. » Il sourit encore, se contentant de laisser son regard glisser le long de sa silhouette avant d'attraper des vêtements au hasard dans la chambre. Il se fit silencieux, tentant de résoudre les problèmes qui pointaient dans son esprit, tentant d'user de ses pouvoirs pour retourner de là où il était venu, mais rien. Il se demanda pendant un moment s'il était encore capable d'user de ses pouvoirs et il eut une réponse quand un orge vint défoncer le plafond de l'appartement. « Je ne comprends pas. Je n'arrive pas à retourner sur le Mont Olympe. J'ai beau me concentrer, impossible, c'est comme si une barrière entourait le palais. Pourtant, je n'ai aucun mal à faire apparaitre une partition, ou un instrument de musique. » Elle se tourna vers lui d'un air complètement agacé et il l'observa un moment. « Tu es débile ou quoi ? Fais disparaitre tout ça avant qu'un voisin ne le voie et se demande pourquoi un orgue a poussé comme par magie dans cet appartement. » Il soupira avant de remettre tout dans l'ordre. Il fallait trouver ce qu'ils faisaient ici, les raisons et elle était du même avis que lui.