Je m'appelle Aphrodite et je dois avoir à mon actif approximativement huit mille six cent années de service à notre très chère planète. Mes attributs sont la ceinture magique, la rose, le myrte, les coquillages, la nudité et la myrrhe. et je suis souvent représentée accompagnée de lièvres, de colombes, de cygne ou de bélier. Je suis arrivé(e) sur terre il y a un mois, et ce n'est pas facile tout les jours, je dois avouer que j'ai un peu de mal avec toutes ces nouvelles habitudes que je dois prendre en considération. C'est plutôt compliqué, mais je sais bien que je m'y ferais plus rapidement que prévu. Je suis célibataire et c'est tant mieux ! Sinon, vous me trouverez très attentionnée + attachante + déterminée + souriante + indépendante + sensuelle + drôle + câline + perfectionniste + entreprenante + curieuse + sensible (peut être un peu trop) + paradoxalement très fidèle, bien que certaines personnes me reprochent d'être mutine + volcanique + têtue + maladroite + impulsive + ayant un peu trop de répondant + rancunière + sarcastique + cynique + possessive + jalouse + bagarreuse + grande gueule + beaucoup trop france. Mes pouvoirs, j'ai tendance à les mettre en avant, cela dit, je n'y suis pour rien, rien du tout et j'avouerais que cela m'amuse beaucoup de voir tout ces mortels en proie à l'amour voir même au vice. Toujours est-il qu'ils ne sont pas aussi terrible que je ne me l'imaginais, ils sont d'ailleurs plutôt... Intriguant. Mais je ne suis pas ici depuis assez longtemps pour me faire une véritable idée de la chose. Pour m'intégrer, j'ai décidé de devenir styliste et organisatrice de mariage, après tout, c'est tout à fait mon domaine. Sinon, on m'a dit que je ressemblais à Phoebe Tonkin, et en apparence, j'ai vingt-cinq ans. Je fais partie des divinités.

Cheyenne vient d'une des familles les plus riches de New-York + ses parents n'ont jamais été très présent physiquement, cela dit, son compte en banque témoigne de leur 'amour' + elle a eu une relation de cinq ans avec un jeune homme qu'elle a quitté récemment + elle des maisons un peu partout dans le pays, ce qui est plutôt pas mal, j'adore prendre du bon temps + elle est diplômée en droit + elle a un ranch dans les Hamptons + elle a eu un accident il y a trois ans en tombant de cheval, elle s'est cassé le bras et la clavicule, une merveilleuse cicatrice trône sur son épaule + elle a eu une déficience rénale et à donc eu une opération relativement lourde. Suite à ça, Cheyenne a donc cinq petites cicatrices sur son ventre + elle a un frère jumeau qui est parti en Australie pour ses études + c'est une jeune femme avec une réputation quasi parfaite + elle adorait passer ses nuits avec ses amis + elle ne croyait plus du tout en l'amour. (heureusement que je suis arrivée !)

PRÉNOM &/OU PSEUDO : morgane. ÂGE : majeure et vaccinée babe. PAYS : à priori en france. NUMÉRO DE CARTE BLEU : t'iras pas loin, j'suis pauvre. MOT DE PASSE DU RÉGLEMENT Code bon par Morphée. AVIS SUR LE FORUM : il rawks.

« Il a… Vous avez… C’est une blague ? » Cheyenne se retourna vivement en pointant du doigt un jeune homme accoudé au bar, elle semblait choquée, voir même dépitée. « Pourquoi, qui, qu’est ce que, non mais sincèrement, pourquoi ? » Se retournant cette fois vers son amie, elle n’avait pas les mots pour exprimer son dégout, il fallait bien avouer que le jeune homme en question était sans doute celui qui s’était tapé le plus de filles dans New-York. « Je ne suis pas d’accord du tout, tu vas mourir d’une maladie inconnue ça va te faire tout drôle. » Sirotant son cocktail, elle haussa les épaules devant la mine boudeuse de son amie, elle savait qu’elle avait raison, cela suffisait amplement. « Que tu sois d’accord ou non, c’est fait basta. » Grommela Rose en se retournant pour faire face à la salle. Soudainement, l’ambiance changea totalement. Quelque chose n’allait pas, Cheyenne chancela et se laissa tomber sur le carrelage froid du bar. Sa tête heurta douloureusement le coin d’une table et la jeune fille semblait souffrir le martyr. Changement de décor. Une chambre d’hôpital bercée par la pénombre. Une silhouette allongée sur le lit, une autre recroquevillée sur un fauteuil qui semble très peu confortable. Il n’y a pas un bruit, hormis une des machines branchées à Cheyenne qui dort profondément, tout semble calme. La seule chose qui trahit cette harmonie parfaite est sans doute le chirurgien qui s’entretient avec le majordome de la jeune Ellison. Des bribes de conversation laisse entendre qu’elle a eu beaucoup de chance, qu’elle est sortie d’affaire mais qu’il faudra surveiller son état dans les prochaines années. Elle a été victime d’un simple malaise mais celui-ci à révélé une malformation rénale qui aurait pu lui être fatale. Nouveau changement de décor. Une jeune femme en larme, désemparée devant un homme à moitié nu qui tente de lui expliquer. La vérité est qu’elle le savait, elle s’en doutait depuis longtemps mais elle n’avait pas eu le courage de faire face à la fourberie de son fiancé. Les sentiments la submergent et elle est incapable de dire quoi que ce soit, c’est beaucoup trop dur pour elle. Le regard de Cole en dit long, il a beau se sentir idiot, il n’attendait que ça. Que Cheyenne découvre par elle même ses petites incartades, trop lâche pour le lui avouer, il a préféré mettre tout ça en scène. Mais il n’a pas eu ce qu’il souhaitait, elle ne lui pardonnera jamais, il peut le lire dans ses yeux.

Le réveil fut douloureux, la lumière emplissait totalement la pièce, à tel point que je mis bien dix minutes à m’y faire. Je ne reconnaissais pas cet endroit, ou pouvais-je bien me trouver ? Passant une main dans mes cheveux, j’essayais de me recentrer, je ne comprenais pas comment j’avais pu me retrouver dans une chambre qui m’était totalement inconnue. Me relevant doucement, j’observais rapidement ce qui m’entourait, la pièce était plus que spacieuse et la décoration était plutôt classique mais très chic. Je devais sortir d’ici avant que quelqu’un ne me découvre. Dégageant les couvertures, je sortais du lit avant de tirer les rideaux devant la baie vitrée, j’avais besoin d’obscurité ou ma tête allait tout simplement exploser. Le grand miroir sur la commode attira mon attention, je me plantais devant en étouffant un cri. J’étais… Brune ? Me tournant pour m’observer sous toutes les coutures, je poussais un long soupir en me laissant retomber sur le lit. « Ça… Ça c’est moi ? » Maugréais-je en cherchant du regard la penderie, il me fallait absolument des vêtements, je ne pouvais pas sortir nue d’ici. Quoiqu’il en soit, j’essayais malgré moi d’avoir un contact avec n’importe qui qui pouvait m’être familier, autant dire que c’était peine perdue. Le sac accroché à la porte attira cependant mon attention, il devait il y avoir des indices sur cet endroit. Déversant son contenu sur le lit, je cherchais n’importe quoi qui aurait pu m’aiguiller. Un portefeuille, voilà ce qu’il me fallait. Saisissant chaque papier un à un, je vis une carte d’identité, Cheyenne Ellison, me regardant une nouvelle fois dans le miroir je compris très rapidement ce qu’il c’était passé. « Ce n’est pas vrai, par tout les dieux, je suis entourée d’une bande d’incapable. » Crachais-je en replaçant la carte dans son étui. Si il y avait bien une chose que je ne pouvais pas supporter, c’était bien le fait de ne pas pouvoir maitriser les situations dans lesquelles je me trouvais. Perdue dans ma contemplation muette, je n’entendis pas la voix d’une vieille dame qui se tenait à mes côtés. « Mademoiselle Ellison…? Mademoiselle, habillez-vous je vous prie… » Elle se tourna alors en murmurant des paroles incompréhensible. Qui était-elle, je ne pouvais prendre le risque de le lui demander, si elle se trouvait dans cette maison c’est qu’il y avait une excellente raison. Tirant la couverture sur mon buste, je me raclais la gorge afin de lui signifier qu’elle n’avait plus à être gênée. « Votre petit-déjeuner est prêt. » - « Merci à toi… Magda ? » - « Oui mademoiselle ? » - « Je me hâte. » Je remerciais cette mortel d’avoir une vraie affection pour sa dame de compagnie, sans quoi, je me serais retrouver dans une situation peu confortable. Fermant les yeux, je me concentrais afin d’être en phase avec moi même, il fallait que je retourne sur le Mont Olympe, je n’aimais pas ces voyages impromptus chez les mortels. Pourtant, quelque chose clochait, je n’y arrivais pas, malgré toute la force du monde je restais ici. Je passais une bonne dizaine de minutes à essayer encore et encore mais rien n’y faisait. J’étais bel et bien coincée ici. Sortant un peignoir en soie de la penderie, je le nouais tant bien que mal en murmurant presque malgré moi. « Je dois contacter les autres dieux, je dois absolument les retrouver. » Il ne me restait que ça à faire, je ne voulais pas vivre mon éternité ici.